Fenroo, Gardien du manuscrit.

J'ouvris les yeux, j'avais mal au crâne, je ne voyais rien. Faisait-il noir ou étais-je aveugle? Et puis d'abord coment m'apellais-je?
Une lumière éclaira un recoin de la salle où je me trouvais. Je pouvais désormais aperçevoir quelques détails de l'endroit où je venais de me réveiller. Des murs de pierres, une porte en bois usés par l'âge, des cadres en or sans toile accrochés aux murs et quelques dalles dorées pa ci par là. Ceci devait être la demeure d'une de ces vieilles Enutrofs découragées par l'aventure, j'avais reconnu l'atmosphère chaleureuse de ces murs. Je me sentai chez moi et c'était temps mieu. J'entendis un bruit venant de l'extérieur, je me figea. Que cela pouvait-il être? Etait-je en danger? La poigné de la porte fit un quart de tour, une ombre se dessinnai dèrrière la porte. J'avais peur, mon coeur battai fort, très fort, si je ne savais pas que c'était moi, j'aurai cru à une horde de craqueboule dévalant les montagnes d'Amakna. La porte s'ouvrit, que devais-je faire, m'enfuir? Il n'y avait pas d'issu. Je n'avais plus le choix, j'allais devoir combattre, je sortis mes griffes et me préparai à la bataille. Une petite silouhette se dessina dans l'arcade de la porte.

"-Bonjour mon petit chaton, tu es réveillé à ce que je vois."

Une femme, ce n'était qu'une femme. Je senti mon coeur se vider d'un coup, je n'avais rien à craindre. C'était apparement la propriétaire de cette maison, une vieille Enutrof ridé jusqu'au pied, mais je n'avais mot à lui dire, elle avait sûrement du s'occuper de moi pendant mon sommeil.

"-Alors, tu es muet? demanda-t-elle
-... Non, désolé. Me..merci.
-Pourquoi me remercis-tu?
-Vous vous êtes occupée de moi.
-Mais c'était tout à fait normal de t'aider, tu étais dans le besoin, inconscient au bord de la mer d'Asse, je ne pouvais pas te laisser là.
-Merci, tout de même. Mais vous venez de dire que vous m'avez receuilli sur la rive, vous ne me connaissez donc pas ?
-Non, pas du tout, mais est-ce vraiment important? Tu as l'air déboussolé.
-Oui, ceci est très important... Je ne me souviens plus qui je suis."

Pendant une semaine entière la vieille continua de s'occuper de moi, mais je ne pouvais pas vivre à ses dépents et je devais cherché un moyen de retrouver la mémoire. La maison de la vieille fut donc mon point de départ et je me promis de revenir la voir une fois que j'aurais trouvé ce que je cherchais, mon Passé.
Je marchais pendant des jours et des nuits sans prendre conscience du temps qui s'écoulait, demandant à tous les êtres vivants que je croisais s'ils me connaissaient, j'en était même réduit à le demander aux monstres que je n'avais plus la force de tuer. Arriva le moment où ma vie bascula. J'étais rendu à Amakna, ville centrale du monde, ici j'allais sûrement pouvoir trouvé une personne qui me reconnaîtrais.

Je faisais le tour du marché d'Amakna, demandant aux marchands si ils m'avaient déjà vu quelque part, et bien qu'ils trouvèrent cela bizarre il me répondirent avec franchise. Sans informations supplémantaires, je fus forcé de quitter le marché car j'avais aggresser un crâ qui s'était moqué de mes vêtement. Effectivement, il avait malheureusmemnt raison, je portais un bas vert crâde ainsi qu'un debardeur rouge sang que j'avais depuis que la vieille m'avait receuilli. Je décida donc d'aller me revêtir d'autres habits plus décents. Il y avait justement un atelier de tailleur proche du marché, les gens l'appelait le KEK maudit, s'était apparement un atelier où tous les métiers étaient exercés sans exeption, mais qui avait du être fermé à cause d'une invasion de Craqueleurs qui avait causé la destruction de bon nombres d'outils. Personne n'osaient s'en approché car il paraissait qu'il était maudit par l'âme d'une jeune iop enfouie sous les décombres après l'invasion.Je rentrai dans le KEK par une fenêtre brisé en mille morceaux qui s'éparpillaient sur le sol en bois de la demeure. Je fouillai le rez de chaussé pour trouvé de quoi tisser des vêtements, mais rien à faire, je ne fus capable de dénicher qu'un misérable moraceau de cuir de sanglier inutilisable. Je montai donc au premier étage pour continuer mon exploration.

Les marches de l'escaliers grinçaient sous mes pas, et une sur trois n'était plus là. L'escalier manquai de s'éfondrer à tout moment, mais je réussis
quand même à arriver à l'étage sans trop de mal. Les fenêtres étaient obstruées par des rideaux troués et sûrement rongés, l'usure du plafond donnait l'impression qu'il attendait qu'on le touche pour s'effondrer. Je commencai à fouiller dans les décombres sans trop les déplacés afin de ne pas m'enssevelir sous ce bâtiment. Après quelques minutes je me demandai pour quelle raison j'étais venu ici, dans cet endroit ravagé par les décombres. Certes je cherchais de quoi tisser, mais dans ce cas pourquoi m'attarder dans des ruines au lieu d'aller acheter du tissu comme tout le monde. La vérité s'imposa à moi, je n'étais pas venu ici pour chercher de quoi tisser, j'étais venu ici contre mon gré manipulé par je ne sais quel pouvoir. Je me rapellai la conversation avec le marchand avant de quitter la place au lieu de demander un atelier de tailleur, j'avais...

"Bonjour, pourriez vous m'indiquer où se trouve le KEK ? Un ami m'y attend.
-Le KEK ? Tu n'y penses pas, cette endroit est maudit! Personne n'aurait idée de s'aventurer ne serait-ce qu'à 50 mètre de là-bas.
-Mais, j'ai vraiment besoin de le retrouver.
-Si tu y tiens tant que ça petit, tu n'as qu'à aller tout droit au nord, tu tomberas dessus"

Et s'était à ce moment que je m'était dirigé dans la direction de ces ruines. Quelqu'un avait manipulé mes pensés pour me faire dire et entendre autrechose. Je me figeai sur place de peur qu'un enemi ne face surface, mais rien ne se fit. J'entendis cependant un gémissement venant d'en bas, une sorte de longue plainte qui créait des frayeurs à l'intérieur de mon corp à m'en arrêter le coeur. Je repris sur moi pour ne pas sombrer dans l'angoisse et je descendis lentement l'ecalier menant au rez de chaussé. Je promenai mon regard dans les recoins de la salle pour tenter d'appercevoir un détail qui m'avait échappé quelques minutes auparavant. Le gémissement reprit plus proche et plus effrayant que le précédent, je me jettai à terre afin d'esquiver un éventuel assaut d'un ou plusieur enemis. Mais le sol ne se trouvais plus en dessous de moi, je tombai sans aucune possibilité de me raccroché au parterre qui s'était enfui sous mes pieds.